Il est né en 1951 dans le Yorkshire anglais et n’a eu qu’un seul objectif : admirer et soigner sa remarquable collection de guitares.
Dans la grande famille Rea, composée de quatre filles et trois garçons, les petits travaux d’été étaient très recherchés. Il fallait aider le père à vendre ses glaces très réputées. Mais Chris a toujours eu un culte pour la Stratocaster plutôt que pour la stracciatella !
On peut cependant dire que, aux yeux même de l’artiste, sa carrière ne prend un véritable départ qu’avec son album portant son nom en 1982.
Chris Rea commence à travailler sur un répertoire de ballades avec des notes électriques douces et sensuelles. En effet, il a toujours privilégié la discrétion, laissant à ses collègues plus nerveux le soin de pousser leurs amplis à fond, voire même de faire exploser leur instrument de travail. Chris Rea reste un gentleman…
Il m’a dit plusieurs fois lors d’interviews qui ne duraient jamais trop longtemps.
“), Chris Rea conserve malgré tout son calme et son sang-froid.
Avec un certain optimisme, un album fragile et émouvant où ses chansons racontent mieux que des longs discours : ‘Do You Still Dream ?’ ou ‘One Sweet And Tender Touch’…
Pour son 74e anniversaire, on ne peut que lui souhaiter la meilleure santé possible. Sans pour autant croire aux miracles.
(AK – Photo : © Etienne Tordoir)
Photo : Chris Rea sur la scène du festival de Werchter (Belgique) le 8 juillet 1984
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